Post désencombrement : 6 manières de se séparer d’objets sans culpabiliser

Illustration en style animé d'un salon découpé en deux avec du désordre dans la partie gauche et des boîtes de carton remplies dans la partie droite, labellées "donate", "repair", "recycle".

Lorsqu’on trie ses placards ou qu’on prépare un déménagement, un réflexe revient souvent : remplir un sac-poubelle. Par facilité, par manque de temps ou d’information, on se débarrasse… et trop souvent, on jette.

Pourtant, désencombrer en toute conscience ne signifie pas gaspiller. Car oui, entre garder et jeter, il y a tout une myriade de chemins. Des chemins créatifs, solidaires, écoresponsables qui redonnent à la fois du sens à notre façon de trier et une nouvelle vie aux objets qui n’ont plus de place dans la notre, tout en réduisant notre impact.

Aujourd’hui, Maison Tournesol Paris vous invite à explorer 6 alternatives concrètes au tout-jeter, qui font du bien à la planète, à votre intérieur, et à votre esprit.

1. Réemployer : changer de regard pour changer d’usage.

Parmi la pile d’objets à jeter, y en a-t-il qui peuvent remplir une autre fonction ? Un bocal vide peut devenir pot à crayons, une vieille serviette se transformer en chiffon, une étagère inutilisée trouver sa place dans une autre pièce. Même le buffet du salon peut se transformer en meuble à chaussure à l’entrée.

Réemployer est souvent plus une question de regard plus que de moyens : c’est une forme de créativité domestique qui aide à optimiser l’espace tout en limitant les achats inutiles. C’est aussi un bon moyen de prolonger la durée de vie de ce que l’on possède déjà, sans investissement.

Maison bleue qui s'élève dans les nuages grâce à des ballons gonflables attachés à la cheminée.

Source : @Catalyststuff | Freepik

2. Réparer : redonner vie à l’abîmé.

Un bouton arraché, une lampe qui clignote, une batterie d’ordinateur portable à plat, ou bien un meuble rayé : ces petits défauts ne rendent pas un objet inutilisable. Réparer, c’est refuser la logique du tout-jetable, et remettre un peu de durabilité dans notre quotidien. Et ce geste simple suffit souvent à prolonger la vie d’un objet de plusieurs années.

Et internet regorge d’inspirations et tutoriels Do It Yourself (DIY) pour donner aux objets un nouveau look, une nouvelle jeunesse ! Avec YouTube ou autres, on peut facilement apprendre à recoudre, coller, bricoler…

Dans les cas les plus complexes, on peut faire appel à son entourage expérimenté ou à des professionnels (couturiers, cordonniers, tapisseurs de meubles, etc.), ou même participer à des ateliers collaboratifs comme les Repair Cafés.

Scaphandrier tenant du matériel de réparation dans les mains.

Source : @Catalyststuff | Freepik

3. Donner : faire plaisir et faire circuler.

Ce qui ne nous sert plus peut répondre à un vrai besoin chez quelqu’un d’autre. Un pull trop petit, des livres déjà lus, une cafetière en double… il existe mille et une façons de donner : à la famille, à des amis, à des voisins, à une association, ou via des applications telles que Geev.

Donner, c’est faire circuler, alléger chez soi et créer du lien. C’est aussi un excellent moyen d’agir localement et immédiatement.

Illustration d'un astronaute et d'un alien s'échangeant des cadeaux.

Source : @Catalyststuff | Freepik

4. Revendre : faire de la place et un peu de sous.

Certains objets méritent une deuxième vie, en rapportant quelques euros au passage. Jeux, vêtements, petit électroménager, déco : on peut tout revendre, à condition que ce soit en bon état. En particulier les achats erronés dont on a loupé la date de renvoi pour remboursement, et qui continuent de végéter dans leur emballage.

Les vide-greniers, Leboncoin, Vinted ou encore les groupes Facebook de quartier sont autant de solutions pratiques pour vendre facilement, et valoriser de façon concrète ce que l’on n’utilise plus.

Illustration d'un personnage billet de banque, tenant deux petits sacs de billets.

Source : @Catalyststuff | Freepik

5. Recycler : offrir une seconde vie aux matières.

Dans certains cas, l’objet est vraiment inutilisable, mais le recyclage de ses matériaux peut encore être utile et ralentir ainsi l’exploitation des ressources naturelles. Par exemple, un t-shirt troué, des chaussettes dépareillées, une poêle hors d’usage, des câbles électriques ou du petit matériel électronique : beaucoup de ces déchets ménagers peuvent être triés pour bénéficier d’un retraitement adapté.

Pense aux bornes textiles, aux points de collecte en magasin (ampoules, piles, capsules de café, cartouches d’imprimantes, petit électronique…), aux déchetteries. L’important, c’est d’éviter que des matériaux réutilisables terminent dans une décharge sans raison valable.

Sans compter que la plupart des grandes villes proposent aujourd’hui un service d’enlèvement des encombrants sur demande (du vieux frigo au matelas usager, du pot de peinture aux produits chimiques/dangereux). C’est le cas à Paris et dans ses proches communes. Vérifiez si tel est le cas dans votre propre lieu de vie !

Illustration de personnage plante tenant une pancarte avec le logo de recyclage aux trois flèches vertes.

Source : Freepik


6. Jeter : agir seulement quand c’est vraiment nécessaire.

Oui, il arrive qu’un objet soit irrécupérable. Dans ce cas, le jeter est inévitable. Mais cela doit rester la dernière option, pas le réflexe premier.

Dans notre société de consommation, trop d’objets finissent à la poubelle alors qu’ils auraient pu servir encore. C’est le cas en particulier de ceux dont la valeur marchande est faible, car il est plus facile de jeter et racheter que de faire quoi que ce soit d’autre. Et c’est dommage, et dommageable.

Le tout-jetable est un réflexe culturel qu’on peut apprendre à désapprendre, car à l’échelle collective, chaque geste compte. Les décharges, nos cimetières à déchets, grandissent, les ressources s’épuisent, et les océans se remplissent de plastique. Ce n’est pas une fatalité. On peut faire autrement.

Source : @Catalyststuff | Freepik

Apprenez à apprivoiser votre chatzilla intérieur…

En conclusion, trier, c’est choisir, et désencombrer, c’est décider du chemin que va prendre un objet une fois qu’il quitte notre maison. Entre nos mains, dans celles d’un⸱e autre ou en circuit de recyclage, il peut encore avoir un rôle à jouer.

On a toutes et tous le pouvoir de consommer – et de désencombrer – différemment, chacun⸱e à son échelle.

Ce n’est pas une révolution parfaite,

c’est une évolution accessible.

✨ Et maintenant ?

Vous n’avez pas encore fait votre grand ménage de printemps ? Il n’est jamais trop tard (et il n’y a pas de saison non plus !) pour rejoindre le challenge et passer à l’action !

Et si cet article vous a été utile, partagez-le à quelqu’un⸱e qui, lui/elle aussi, s’apprête à trier ses placards. Ensemble, on peut changer nos réflexes, un objet à la fois.

Précédent
Précédent

Pep talk pour les grand·e·s ménageurs et ménageuses de printemps déconfit·e·s

Suivant
Suivant

Challenge de grand ménage de printemps : 7 jours pour désencombrer mon intérieur